Se nourrir, enjeu national et international

Après les émeutes de la faim, la période d’hyper inflation alimentaire a causé des déflagrations déstructurantes. Dans le même mouvement, les spéculations et les profits des groupes agroalimentaires n’ont cessé de progresser. La gestion de l’alimentation par le marché capitaliste empêche l’accès à une nourriture de qualité et suffisante pour tous. Elle favorise l’accaparement des profits, des terres et de l’eau par les grands groupes. 
La situation actuelle est, avant tout, une construction sociale qui vise à la domination capitaliste. L’alimentation doit être abordée en termes économique, social, politique, culturel et environnemental. Très clairement, le système capitaliste a failli. 
Berthold Brecht disait « d’abord la bouffe, ensuite la morale ». L’affaire est trop sérieuse pour être laissée dans les mains de spéculateurs et de groupes financiers.
Ce livre propose des pistes de réflexions sur la façon de produire, de décider des productions et de la répartition des richesses.