Marcel Cachin

Science et religion

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C’est un livre étonnant qui nous est proposé ici : un texte de Marcel Cachin, l’un des fondateurs du Parti communiste français en 1920, et directeur de l’Humanité jusqu’à sa mort en 1958. Il s’agit d’un texte philosophique dans lequel il résume brillamment et, il faut le souligner, dans une langue superbe, les rapports compliqués et même conflictuels de la science et de la religion à travers l’histoire, jusqu’au matérialisme moderne fondé sur la science actuelle et qui signe la défaite de la conception religieuse du monde, en droit tout au moins, même si en fait elle demeure influente, voire retrouve malheureusement un poids nouveau aujourd’hui dans les conditions du triomphe du capitalisme moderne que Cachin n’avait pu prévoir.
(Extrait de la préface d’Yvon Quiniou)

Sur la base d’une érudition impeccable, cet ouvrage retrace les étapes de la relation conflictuelle des croyances religieuses avec la science contemporaine, avec leur effet dans la pensée philosophique.
Ce texte, qui revêt aujourd’hui une actualité renouvelée, témoigne de la qualité intellectuelle de ce militant atypique.

Préface d’Yvon Quiniou

À PROPOS DE L'AUTEUR :

Marcel Cachin est un homme politique français. Il fut l'un des fondateurs du Parti communiste français (en 1920) et directeur de l'Humanité (de 1918 à 1958). Professeur de philosophie à Bordeaux pendant quinze ans, il adhère dès 1891, au Parti ouvrier français de Jules Guesde. Il participe aux congrès socialistes d'Amsterdam (1904) et de Paris (1905). Il rejoint ensuite le SFIO. Élu député de 1914 à 1932, il se rallie à la politique d'union nationale pendant la Première Guerre mondiale, et soutient donc la guerre. Il est envoyé en mission en Russie en 1917. En 1920, lors du congrès de Tours, il est l'un des fondateurs du Parti communiste français et fait partie de la majorité approuvant la révolution russe et le bolchévisme. Il adhère alors à la IIIe Internationale. En 1923, il est emprisonné pour ses prises de position contre l'occupation de la Ruhr et la présence française au Maroc. En 1936, il est l'un des piliers du Front populaire. Refusant de désavouer le pacte germano-soviétique il est déchu de ses fonctions politiques en 1940 et mène, pendant la guerre, une existence clandestine dans son village natal puis en région parisienne. Après la Libération, il reprend ses activités jusqu'à sa mort en 1958. Directeur de L'Humanité (1918-1958), il est membre du bureau politique du Parti communiste français (1923-1958) et sénateur (1935), puis député de la Seine (1946). Après la guerre, il est député doyen de l'Assemblée nationale, et ce jusqu'à sa mort.

CARACTÉRISTIQUES :

Pages : 78

Langue : Français

Date de sortie : 2016

Dimensions : 200x120

ISBN : 9782370710932

REVUE DE PRESSE :

Lire la note de lecture d’Olivier Morin dans l’Humanité le 20 octobre 2016

Un ouvrage inédit de Marcel Cahin, philosophe.
Resté à l’état de manuscrit jusqu’à cette parution, le court ouvrage
qu’édite le Temps des cerises ouvre une facette peu connue de celui qui
fut directeur de l’Humanité de 1918 à 1958. Marcel Cachin, qui enseigna
la philosophie dans la première partie de sa vie, nous livre ici un
texte philosophique qui illustre, à la lumière de l’analyse
matérialiste, les relations épineuses entre les croyances religieuses et
les sciences. Se référant à Épicure et lui opposant les conceptions
idéalistes de Platon qui inspirèrent les thèses du spiritualisme, il
démontre avec acuité comment les religions s’opposent aux « hardiesses
des philosophes et des hommes de sciences ». Déroulant le fil historique
du conflit entre les deux conceptions, il questionne la religion,
contrainte d’admettre des positions de la science, et s’appuie sur ses
contradictions pour mieux apporter la démonstration que le matérialisme
est la philosophie qui est à même de répondre « aux besoins du cœur
comme de la raison ».

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Lire la préface d’Yvon Quiniou sur le Club Mediapart

C’est à partir de là que le conflit entre la science et
la religion commencera, terrible et cruel de la part de celle-ci, et
dont il affirme que, même si c’est sous des formes nouvelles, il « dure
encore », ce qui est vrai. Ce sont donc les progrès effectifs de la
science qui vont faire reculer progressivement, mais difficilement, la
vision religieuse du monde, jusqu’à imposer le matérialisme
philosophique, et Cachin en démontre remarquablement le processus. Lire la suite.

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Lire l’article de Claude Tarrin dans Le Point de vue de Kermouster le 19 octobre 2016

Ce
texte, court mais dense (une cinquantaine de pages), ne se limite pas à
un réquisitoire contre l’opposition acharnée qu’aura eu l’Eglise
catholique, en tant qu’institution, à combattre les progrès de la
science – Souvenons nous de Galilée ! – il souligne l’impérieuse
nécessité, qui demeure la nôtre, à croire au génie de la pensée humaine,
libérée de toute entrave mystique. Lire la suite.