Claude Tillier

Mon oncle Benjamin

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« Héritier actif des Lumières (et l’on verra à la lecture de la préface que Tillier le fut très tôt) l’auteur a prêté à son personnage certains de ses traits, une vigueur intellectuelle, des choix philosophiques, un sens du concret que caractérise un bel entrain jubilatoire. Truculent orateur, pédagogue populaire, moraliste averti, Benjamin possède au plus haut degré une qualité souvent commentée de nos jours mais fort rare à l’époque : il sait démystifier. C’est là que se rencontre sans doute le mieux la personnalité singulière de ce médecin de campagne, républicain absolu – nous dirions aujourd’hui progressiste – bon vivant mais aussi bon scientifique. Son mode de raisonnement, ses alertes propos, ses conclusions politiques le rapprochent nettement des passionnants pamphlets de Claude Tillier, non moins attachants que ceux de Paul-

Louis Courier, son aîné.
Certains ont relevé, en divers écrits, comme des traits de prémarxisme. On y trouve aussi, dans la même logique, des rappels de Gracchus Babeuf. Mort jeune (à quarante trois ans) Tillier a laissé une oeuvre imposante et que domine, en effet, ce fameux oncle prénommé Benjamin. » Roger Bordier

À PROPOS DE L'AUTEUR :
CARACTÉRISTIQUES :

Pages : 320

Langue : Français

Date de sortie : 2007

Dimensions : 140x200

ISBN : 9782841096473

REVUE DE PRESSE :

Critique paru dans Le Salon Littéraire

Ce roman est indispensable en ces temps sinistres où l’inculture des
petits « moi » le dispute à l’incompétence généralisée d’élites qui
n’ont d’élite que le nom. L’Oncle Benjamin rappelle quelques vérités
essentielles, à demi-mots et sans donner de leçons – leçons dont nous
imaginons volontiers que Benjamin les a en horreur. Toutefois, il est
bon de rappeler à certains jocrisses que la vie ne se résume pas à
trimer en bonne santé pour engraisser les job-astres cyniques des
milieux autorisés. Cette lecture saine remet les pieds sur terre,
redonne espoir et cœur à l’ouvrage. D’ailleurs, ainsi qu’aime le faire
l’Oncle Benjamin, je vais de ce pas me déboucher une bonne bouteille de
blanc que je m’en vais boire à votre santé, cher(e)s lecteur(-trice)s…