Jacques Roumain

Gouverneurs de la rosée

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« La haine, la vengeance entre les habitants. L’eau sera perdue. Vous avez offert des sacrifices aux loa, vous avez offert le sang des poules et des cabris pour faire tomber la pluie, ça n’a servi à rien. Parce que ce qui compte c’est le sacrifice de l’homme. C’est le sang du nègre. Va trouver la réconciliation, la réconciliation pour que la vie recommence, pour que le jour se lève sur la rosée. »

La sécheresse désole la plaine de Fonds-Rouge où les paysans sont séparés en deux clans ennemis. De retour dans son pays, Manuel, qui a connu la dure condition des ouvriers agricoles, et qui, pour avoir participé à des grèves, sait quelle est la force des travailleurs lorsqu’ils luttent en commun, conçoit un vaste projet : découvrir des sources et amener l’eau jusqu’aux terres infertiles. Annaïse le rejoint dans ce combat, et, en dépit des obstacles, elle l’aide dans l’œuvre de réconciliation qu’il a entreprise.

« Jacques Roumain a écrit un livre qui est peut-être unique dans la littérature mondiale parce qu’il est sans réserve le livre de l’amour. Toute la vie, toute la doctrine, toute la passion de Jacques Roumain semblent avoir pour dimension première l’amour. » (Jacques Stephen Alexis)

À PROPOS DE L'AUTEUR :

Jacques Roumain (1907-1945) est un auteur majeur. Poète, essayiste, romancier, ethnologue, diplomate, il a été aussi le fondateur du Parti communiste haïtien. Gouverneurs de la rosée (1944), son chef-d’œuvre, est un livre miraculeux de poésie qu’on n’oublie pas, il continue jusqu’à aujourd’hui à exercer une influence considérable sur la littérature haïtienne et mondiale.

CARACTÉRISTIQUES :

Pages : 210

Langue : Français

Date de sortie : 2018

Dimensions : 140x195

ISBN : 9782841092345

REVUE DE PRESSE :

« Gouverneurs de la rosée est
le plus beau roman d’amour que j’ai lu. On n’a qu’à l’ouvrir pour se
retrouver immédiatement happé dans le cercle de feu qui entoure Annaïse
et Manuel. »

Dany Laferrière

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L’avis de Sandrine Giraud, libraire à la Fnac Forum

« INCONTOURNABLE ! »

« Entre Roméo et Juliette et Manon des sources, ce classique de la littérature haïtienne est un incontournable. C’est l’une des plus belles histoire d’amour de la littérature. C’est aussi l’histoire d’un petit village, de rancœurs familiales… Une œuvre majeure, un bijou, une pépite ! »

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« Il y a
peu de livres dont on ait envie de dire : il faut que vous les lisiez.
Si vous mourez sans les avoir lus, vous avez manqué quelque chose
d’important. Gouverneurs de la rosée est de ceux-ci. » André Stil, L’Humanité

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Blog Les Tambourinaires, Littératures d’Afrique et du Moyen-Orient, 11 juillet 2015, commentaire de Gouverneurs de la rosée par aubordduvent :

« Défenseur du petit peuple haïtien, il
ne cessera de dénoncer les « fantoches », bourgeoisie commerçante et
terrienne dont il est pourtant issu. Porte-parole du renouveau culturel
haïtien qui soutient la culture indigène, son œuvre fonctionne comme un
conte populaire dont les personnages adhèrent à des traits quasi
mythiques. Jacques Roumain semble ainsi privilégier la dimension
sentimentale et poétique du texte plutôt que réaliste. De délectables
trouvailles linguistiques le parsèment, notamment lors des dialogues
entre protagonistes. Le rapport au corps, omniprésent et le constant
recours aux images inscrivent le destin des hommes en relation avec le
destin des bêtes et de la nature, ce qui en fait un récit à forte
dimension symbolique, proposant un message écologiste qui réaffirme son
universalisme et sa modernité. Celui qui fût poète, romancier,
ethnologue, journaliste mais aussi diplomate et fondateur du parti
communiste haïtien acheva le texte qui lui doit sa renommée seulement
quelques jours avant sa mort. »

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Article paru le 4 décembre 2013 sur le site 20minutes.fr, reprenant « La revue de presse » d’Émile Rabaté pour Libération (5 décembre 2013)

« La revue de presse », Emile Rabaté – Libération du 5 décembre 2013 :

« S’il ne fallait retenir qu’un livre de Jacques Roumain, ce serait celui-là…

Poète, son écriture regorge de trouvailles linguistiques. Nouvelliste,
il ménage le suspense, peignant avec la même aisance décors, personnages
et émotions. Ethnographe, sa description des mœurs paysannes confine à
l’enquête de terrain. »

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Jacques
Roumain : « Gouverneurs de la rosée », de la beauté à l’état pur, 8
octobre 2013, critique d’Hervé Bonnet sur le blog Les 8 plumes (blog des
jurés du Prix des Lecteurs 2011 de L’Express), extrait :

« Chant d’amour, chant de mort, chant de
vie, leçon de vie, raison d’aimer. Si je n’étais mesuré et soucieux de
ne point troubler la beauté silencieuse de cet admirable texte, je
pourrais crier au chef d’œuvre comme d’autres crient au scandale. Mais
voilà, je n’aime pas crier, ne veux point abolir le charme du livre et
souhaiterai, seulement, si seulement cela était possible, que mon
commentaire soit un clin d’œil de vous à moi, ou plutôt, de moi à vous
en direction de l’œuvre, comme on le ferait en forêt pour observer en
silence un animal fabuleux que l’on ne croyait exister que dans les
rêves de quelques copistes moyenâgeux. « 

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Extrait du commentaire de Venise, billet sur son blog Le Passe-mot de Venise, mars 2011 :

« Ce qui m’a le plus enchantée ? Le
sentiment d’inconnu et certainement la langue poétique, impérissable,
qui se fout du temps qui passe. Et le message rassembleur.

Et l’histoire riche en thèmes forts : vie, village, terre, eau,
vengeance, source, se souvenir, solidarité, sauveur, sacrifice,
soumission, exploitation, exil, loyauté, sentiment maternel, attraction
homme-femme, respect pour l’âge. »

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Éric Dussert, « Gouverneurs de la rosée », sur L’Alamblog, billet du 5 octobre 2010.

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« Tristement, ce roman est aussi visionnaire : soixante ans après sa
première publication, Haïti est déboisé à 98 % à cause de l’usage du
charbon de bois comme combustible, et près de la moitié de la population
est encore analphabète. D’où l’utilité de cette réédition. D’où
l’extrême urgence de la lire et de prendre conscience. »

Article paru dans Le Monde diplomatique en octobre 2007, à l’occasion de l’une des rééditions de Gouverneurs de la rosée.

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Passion Littéraire, chroniques d’une passionnée de lecture, 18/09/2016

« Mais où est le temps où les terres
étaient fertiles, où les sols se gorgeaient de l’eau que les ruisseaux
donnaient en abondance pour offrir à sa population de quoi travailler et
manger ? »