9.3 blondes light
Taxes inclues Frais d'envoi calculés à la caisse
« Je ne fume plus… Mais je n’ai jamais enfumé. »
Ainsi parle, allumant ses contre-feux, la poésie de Jean-Luc Despax. Poésie déguisée en femme, elle-même déguisée en blonde light. Car l’érotisme rejoint toujours le politique chez lui. En ces temps de racisme, de pétainisme, de sexisme, d’homophobie, de règne du fric pour une poignée de quelques-uns et d’un fascisme numérique et orwellien contre l’immense majorité de tous les autres, de retour du refoulé et d’expulsion des Justes, ces Blondes light balancent du lourd dans le brasero du sens. Il n’est plus temps de s’interroger en universitaires sur les prestiges ou en snobinards sur la vanité des textes engagés. Il est temps d’engager fraternellement la poésie auprès du peuple qui souffre.
Ceux qui fument encore le savent : on ne peut le faire que dans la rue. Cela tombe bien, c’est comme la Révolution. À l’échelle de l’Europe. À l’échelle du monde. Car l’Univers ne tient pas dans un selfie. On ne joue plus là, on lutte. Avec des jeux de mots peut-être.
« Plus on contrôle le faciès
Moins on verrouille le fascisme.
On a retrouvé un poème de Mallarmé :
Marine, tu nous les brises. »
À PROPOS DE L'AUTEUR :
CARACTÉRISTIQUES :
Pages : 150
Langue : Français
Date de sortie : 2015
Dimensions : 120x170
ISBN : 978-2-37071-0